• La façon dont la science a segmenté notre vision du monde

    La science a façonné le monde moderne que nous connaissons aujourd’hui, mais nous pouvons légitimement nous poser la question de savoir si elle n’a pas également contribué à conditionner et à enfermer notre façon de penser, volontairement ou pas d’ailleurs.

    En ce sens, on pourrait assez facilement comparer la science à une religion, où les règles établies sont sacrées et difficiles à remettre en cause, sans être exclus voir bannis de la communauté officielle du rationalisme et du cartésien.


    Science et spiritualité, un rapprochement inévitable

    Il y a à peine un an, il était inconcevable d’imaginer que la vitesse de la lumière pouvait être dépassée (sauf dans les films de sciences fiction). Or, l’arrivée des recherches en Mécanique Quantique a démontré que c’était tout à fait possible, et même si la science l’a reconnue timidement mais officiellement en début 2012, elle est extrêmement réticente à remettre en cause toutes les connaissances qui sont liées à cette révélation.

    Malheureusement, d’innombrables fondements scientifiques sont dépendant des limites que la mécanique quantique a balayé du jour au lendemain.

    En d’autres termes, les principales fondations de l’extraordinaire édifice mathématique qui régissait jusqu’à aujourd’hui notre compréhension de la réalité, est en train de s’écrouler et est à reconstruire entièrement.

    Quoi qu’il en soit, le décor est ancré dans nos consciences collectives depuis le début du 19ème siècle, et les structures de nos raisonnements logiques sont extrêmement délicates et complexes à remettre en cause.


    La virtualité de la matière et des modèles scientifiques

    La conception qui représente le plus l’aboutissement de notre monde moderne est sans conteste la description atomique de la matière, une véritable vénération divine de l’Atome.

    Les premiers à défendre cette théorie Atomiste sont deux philosophes de la Grèce antique, Leucippe et Démocrite. Atome vient de l’ancien Grec « Atomos » qui signifiait : "qui ne peut être divisé" . Cette traduction résume assez bien l’origine des racines de notre vision atomique du monde, un ensemble de minuscules billes indivisibles, qui composent l’ensemble de la matière et donc l’ensemble de la réalité.

    Par extension, cette approche nous a naturellement amené à une vision complètement éclatée, segmentée et simplifiée de notre univers.

    En effet,  la science a montré que finalement l’atome est divisible, qu’il existe des particules encore plus petites dans sa composition, et elle s’est empressée d’affirmer qu’il s’agissait des éléments les plus petits. Or, grâce à la mécanique quantique, on trouve des éléments toujours plus petits, jusqu’à déboucher sur un "flou quantique" , c’est à dire de douter de l’existence physique des particules subatomiques et même de l’atome lui-même.

    Pour matérialiser ou tout simplement pour donner un sens à notre réalité, nous avons besoin de concrétiser des objets, de les isoler et d’en faire des expériences répétitives, pour prouver leur universalité.

    Or, il faut bien prendre conscience que ces objets sont virtuels, un ensemble de constructions mathématiques complexes, qui à force d’être disséqués, n’existent plus et conduisent à des aberrations logiques que nous ne comprenons plus.

    En ce sens, il n’y a pas réellement de frontière nette et précise entre deux atomes, ni entre une particule subatomique et son environnement d’ailleurs.


    Le flou QuantiqueL’effacement des frontières physiques

    Mieux encore, nous savons que les cellules du corps se renouvellent constamment. Leur durée de vie est de seulement 3 à 4 semaines pour les cellules de la peau. Ce qui signifie que tous les mois cent pour cent des cellules de notre peau sont renouvelés. Au sens atomique, nous ne sommes plus les mêmes personnes tous les dix ans, et pourtant physiquement, rien ne semble changer.

    Nous vieillissons car nos cellules ne se renouvellent plus assez vite.

    Pour l’atome c’est la même chose, mais à une échelle beaucoup plus rapide, car tous les éléments qui le « composent » (sachant que le terme n’est certainement pas approprié) sont en perpétuel mouvement. Pourtant, la durée de vie d’un atome serait quasiment éternelle. Mais de quoi parlons-nous, d’un objet ou d’un concept virtuel qui se renouvelle et qui n’est pas la même entité d’une seconde à l’autre. C’est en quelque sorte la fréquence et la persistance qui constitue la stabilité du phénomène.

    De plus, peut-on réellement envisager d’étudier un élément d’une façon isolé sans tenir compte de son environnement, surtout si on arrivait à prouver que l’environnement et l’élément ne forme qu’une seule et même chose ?

    En fait, les dernières révélations scientifiques mises en évidence par la mécanique quantique ont tout simplement amené la théorie Atomiste (sur laquelle notre monde moderne est construit) à une impasse, ou du moins, elle ne suffit plus, seule, à expliquer la richesse de la réalité.

     

    L’intrication et le lien Quantique

    Même si tout cela ne paraît pas avoir de conséquence sur notre vie matérielle de tous les jours, elle en a énormément sur l’évolution de notre conscience collective et spirituelle.

    Il y a un peu plus d’une dizaine d’années, les chercheurs ont découvert qu’il existait un lien permanent entre deux particules ayant été séparé, et ceux à n’importe quelle distance. Ce lien d’harmonie entre les deux entités, que les scientifiques appels « Intrication Quantique », est instantané, que les particules soient séparées de quelques kilomètres ou de plusieurs millions d’années lumière. Un changement d’état de l’une, affecte immédiatement l’autre. Les scientifiques ont bien été obligés d’admettre que la communication entre elles dépassent de très loin la vitesse de la lumière, au point de se demander si la notion de vitesse est adéquate, et si cette liaison n’existe pas dans un autre espace-temps.

    En extrapolant à peine, et en tenant compte que toute la matière était réunit dans une seule entité subatomique, juste avant le Bigbang (si on en croit cette théorie), on peut logiquement envisager que toutes les particules subatomiques de l’univers soient reliées par ce lien quantique.

    Pratiquement toutes les religions ou mouvement spirituels parlent de ce lien universel entre les êtres et les choses inanimées.

    La science serait-elle en train de rejoindre timidement la spiritualité ?

    Quoi qu’il en soit, cette prise de conscience d’une interaction au-delà de la matière ne peut pas nous laisser indifférent, et changera forcément notre façon de nous comporter vis à vis d’autrui et de notre environnement naturel, comme l’atome l’a fait sur notre vision du monde moderne.

    Nos problèmes d’environnement sont liés inévitablement à notre façon individuelle et segmenté de voir le monde.


    La potentialité de la réalité superposée, mise à mal de la causalité

    Une autre notion extrêmement cartésienne est sérieusement mise à mal par les dernières découvertes faites en mécanique quantique : C’est la causalité.

    La cause précède toujours l’effet et il n’existe pas d’effet sans cause. De plus, personne ne contredira le fait qu’un effet se produira même si nous ne somme pas présent pour le voir.

    Curieusement, il semblerait que même cette notion de causalité serait à revoir.

    Dans une expérience faite par Thomas Young, on comprend que le résultat ne se comporte pas comme il le devrait. Le simple fait d’observer modifie le résultat. Cela suggère que temps que nous n’observons pas, les résultats sont encore potentiels et superposés dans un flou quantique, correspondant à ce qu’on appel une fonction d’onde. La cause ne précède plus l’effet et tous les effets possibles existent tous en même temps. Dès que nous observons, un choix se créer et le résultat correspond à un comportement de particule, la fonction d’onde s’écroule.

    Les implications de cette expérience d’apparence anodine, sont gigantesques. Cela montre tout simplement que notre esprit influence physiquement le résultat, en détruisant la fonction d’onde, en figeant une image corpusculaire. En d’autres termes, l’esprit influence d’une certaine manière les éléments subatomiques qui constituent la matière.

     

    Le pouvoir de l’intention

    L’esprit pourrait donc influencer la matière. Cette constatation n’est finalement pas si surprenante.

    Si nous acceptons qu’il existe un lien quantique entre les êtres et les choses, et que l’esprit joue un rôle dans le substrat subatomique de la matière qui constitue notre entourage, alors nous comprenons mieux le pouvoir des intentions de notre esprit sur notre environnement et sur autrui.

    Source : fargin.wordpress.com

     

     

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