• Une maison hantée

    D'étranges phénomènes ont secoué les habitants du petit village de La Roche, en Lozère, qui ont bien failli finir par croire aux fantômes. Depuis une dizaine de jours, une maison était le théâtre de manifestations tout droit sorties d'un film d'horreur.

    Tout commence le 10 mars 2013, lorsqu'un chat mort est retrouvé près de cette ancienne grange de pierre restaurée par la mairie. Le lendemain, ce sont vingt-et-une ampoules du logement qui explosent simultanément. Le 13 mars, les meubles commencent à tomber, les oiseaux meurent dans le jardin ; c'est l'incompréhension totale au village.

    Un rapport de la gendarmerie décrit l'état de la maison, qui semblait avoir été frappée par un cyclone : tout avait été jeté au sol. Dans la cuisine, le réfrigérateur était tombé en faisant une vrille pour se retrouver les pieds à l'envers, porte en l'air. Tout comme la lourde bibliothèque renversée, mais dont les ouvrages garnissaient encore les étagères...

    Pourtant, les habitants de la maison affirmaient n'avoir ressenti aucune secousse. Les gendarment n'y voient «aucune explication rationnelle» : «Aucune fissure apparente au niveau de la bâtisse. Pas de trace d'effraction», notent-il dans le rapport.

    La science entre en jeu

    Alors que l'inquiétude monte, la mairie s'en remet à la science. Elle fait venir un spécialiste des phénomènes électromagnétiques, qui trouve une solution rationnelle à ces phénomènes : l'existence d'une faille tellurique passant sous la maison. Bien que profondément enfouie, elle serait à l'origine d'un puissant champ électrique.

    Des tests effectués au niveau des interrupteurs ont révélé l'existence d'une résistance électrique dix à douze fois supérieure à la norme : «Là où on aurait dû être inférieur à 50 ohms, l'expert a mesuré plus de 600 ohms», explique le maire, Michel Thérond.

    «Quand on a constaté que tous les meubles ayant chuté étaient placés soit devant une prise, soit à proximité d'un interrupteur, il ne fallait pas être sorcier pour déduire un lien de causalité. Force électromotrice, c'est le nom du phénomène», a-t-il résumé. De quoi briser les espoirs des chasseurs de fantômes.

    M6.Actualité

     

     

    Le réseau tellurique

    La Terre, notre planète est loin d'être un globe inerte. Notre Terre est active et vit ! Une partie de cette activité est visible : le sol tremble, les volcans entrent en éruption, la boussole indique le Nord, la marée alterne flux et reflux. La terre présente également une autre activité moins visible véhiculée par la nature du sous-sol, qui comprend notamment les failles, les zones de failles et les courants d'eau.


    Nuisances naturelles et pollution

    Lorsqu'un bâtiment se trouve sur une zone de faille, il subit :

    • un dégagement de différents gaz : radon, thoron, CO2, CH4, H, He… dont certains, comme le radon, sont nocifs.
    • des émissions d'ondes électromagnétiques pulsées à basse fréquence (de quelques hertz à plusieurs kilohertz).
    • de faibles mouvements du sol qui peuvent provoquer de petites fissures.
    Ce sont là des phénomènes naturels qui existent depuis l'origine de la Terre.


    Nuisances technologiques

    Au delà de ces nuisances naturelles se sont développées, des perturbations électromagnétiques directement liées à l'activité humaine et à l'accroissement de l'utilisation des technologies. Ainsi, les êtres vivants reçoivent une nouvelle forme de pollution, qui peut-être véhiculée par les phénomènes naturels du sous-sol : les perturbations liées à un pylône haute tension ou à une antenne-relais GSM sont véhiculées par le réseau tellurique.

    La propagation de ces énergies négatives sera donc influencée par la géologie: croisement de failles, circulation de l'eau, nature des roches, par la forme des pylônes (particulièrement leur hauteur), par l'emplacement des mises à la terre et par la puissance des émetteurs et les fréquences concernées. Le cumul de ces facteurs entraîne une augmentation des perturbations.

    Cette forme de pollution, propagée par les failles du sol, constitue un phénomène relativement nouveau qui est lié à la saturation du sol. Jusqu'à présent la terre pouvait absorber une certaine dose de rayonnement électromagnétique, ces perturbations étaient alors sans effet ou de moindre incidence. Mais depuis que notre planète est saturée de produits chimiques, bombardée de rayonnements divers de toute part, elle n'a plus la capacité de les absorber. Ces champs "courent" alors le long des lignes de faille et de cours d'eau.

    Source : http://www.geobiologie.be

     

     

     

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